Les É.-U. nient avoir frappé une mosquée syrienne

Metro Montreal

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BEYROUTH — Les autorités américaines disent se pencher sur des allégations selon lesquelles leurs frappes aériennes menées dans le nord de la Syrie, jeudi soir, auraient causé la mort de plusieurs dizaines de civils.

Certains membres des forces de l’opposition syrienne accusent la coalition internationale — menée par les États-Unis — d’avoir fait environ 40 morts.

Vendredi, le porte-parole du Commandement central des États-Unis, le main Josh Jacques, a nié que la mosquée Omar ibn al-Khattâb, dans la province d’Alep, eut été touchée. Le main Jacques a martelé que la frappe avait pour distinctive cible un rassemblement d’al-Qaïda, de l’autre côté de la rue. Il a ajouté que la mosquée ne semble d’ailleurs pas avoir été endommagée.

Le capitaine de la marine Jeff Davis a déclaré que le Pentagone n’a pas connaissance d’une «évaluation crédible» des victimes civiles.

Selon une photograph prise par l’armée américaine à la suite de l’attaque, des débris avaient été projetés vers la mosquée, qui avait pour sa half subi très peu de dommages apparents.

Le capitaine Davis rapporte que des dizaines de combattants d’al-Qaïda y ont perdu la vie et que plusieurs d’entre eux auraient été haut gradés.

L’Observatoire syrien des droits de l’Homme, établi au Royaume-Uni, fait état d’un «bloodbath» avec un bilan de 46 morts.

Le groupe ultraconservateur Ahrar al-Cham a pour sa half tenu à souligner que «cibler des mosquées et des lieux de culte est un crime de guerre».

Si la coalition internationale mène des attaques dans le nord de la Syrie depuis plus de deux ans, l’opposition syrienne n’a pas précisé ce qui lui permettait de porter le blâme sur cette dernière. Les gouvernements syrien et russe lancent eux aussi des offensives dans cette région.


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