En novembre, les membres de la première cohorte du programme de technologie des véhicules électriques du Cégep Saint-Jérôme ont obtenu leur diplôme et commencé à intégrer le marché du travail. Survol d’un métier qui roule à la vitesse grand V.
«Au Québec, nous n’avions aucune formation pour des techniciens appelés à travailler sur des véhicules électriques. Or, il se développe toute une filière de nouvelles entreprises qui commencent à développer ces véhicules-là, mais qui ne trouvent pas de main-d’œuvre», avance d’entrée de jeu François Adam, directeur général de l’Institut du véhicule innovant (IVI), un centre de recherche qui appuie les organisations s’intéressant à l’électrification des transports.
C’est d’ailleurs en partenariat avec l’IVI, qui a fourni son experience method, que le programme a vu le jour à Saint-Jérôme. Un programme qui intéresse, puisque certaines entreprises ont même demandé à ce que leurs propres employés suivent la formation. «C’est un tout nouveau domaine, mais qui n’a pas fini de grandir, croit François Adam. On n’a qu’à penser à quelques exemples, comme Autobus Lions ou Novabus, qui innovent dans ce créneau.»
Erik Laperle, conseiller pédagogique à la formation proceed du Cégep de Saint-Jérôme, est particulièrement fier de ce programme exclusif mis sur pied en collaboration avec le Cégep de Rivière-du-Loup. «Nous avons effectué un diagnostic régional afin de comprendre les besoins du marché, explique-t-il. C’est pour répondre à ces besoins spécifiques que nous avons bâti cette formation.» À ce jour, 11 étudiants ont complété le programme de eight mois.
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