La COVID et ses troubles cardiaques

Metro Montreal

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Le fait d’avoir souffert de la COVID augmenterait sérieusement le risque de souffrir, dans les semaines suivantes de problèmes de santé graves allant du diabète de sort& 1 aux troubles cardiaques.

Les auteurs d’une étude& parue en juillet& dans& PLoS Drugs prennent bien soin de souligner qu’il s’agit d’une étude « observationnelle », ce qui signifie qu’on ne peut pas démontrer qu’il y a relation de trigger à effet. Mais leurs chiffres sont assez élevés pour avoir suscité de l’intérêt partout où l’on cherche, depuis deux ans, à résoudre les mystères des séquelles à lengthy terme de l’actuel coronavirus.

Ainsi, selon les chercheurs du Collège King’s de Londres, les personnes qui ont été infectées seraient six fois plus à risque d’avoir, dans le mois suivant, un diagnostic de hassle cardiovasculaire, 11 fois plus à risque de souffrir d’une embolie pulmonaire (une obstruction par un caillot de sang), 5 fois plus à risque de subir une thrombose veineuse, et presque 2 fois plus à risque d’avoir un diagnostic de diabète.

Les chercheurs ont effectué un suivi des dossiers médicaux de plus de 400 000 sufferers diagnostiqués pour une an infection à la COVID en 2020 et 2021, sans diagnostic préalable de diabète ou de hassle cardiovasculaire. Les suivis les plus récents s’arrêtent en janvier 2022. L’incidence de la plupart des troubles est à son niveau le plus élevé dans les four semaines suivant l’an infection — ou dans les 12 semaines dans le cas du diabète — puis décline.

C’est pratiquement depuis le début de la pandémie que l’on soupçonne ce virus d’avoir de tels impacts — ce qui, au début, n’était pas sans étonner pour un «virus& respiratoire». Au level où, dès le second& où le mot «thrombose» est apparu& parmi les inquiétudes relatives aux vaccins, les données permettaient déjà d’affirmer que, quel que soit ce risque, il était moins élevé que chez les personnes infectées par le virus.

Mais l’incertitude,& qui n’est pas levée& par cette étude, est double: d’une half, quel est exactement ce niveau de risque? Il faudra, pour le savoir, un suivi plus serré des dossiers médicaux en se concentrant sur les sufferers qui n’avaient pas de circumstances préexistantes& les rendant déjà plus à risque& de troubles cardiaques (l’obésité, par exemple). D’autre half, est-il potential qu’un sure pourcentage de ces personnes proceed d’avoir des problèmes cardiovasculaires à lengthy terme, c’est-à-dire au-delà de la première année?

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