À quelques semaines du dépôt du finances du Québec, la CSN presse le gouvernement de rehausser de façon significative le financement des établissements de santé et des providers sociaux, qui n’augmente pas assez rapidement, selon elle.
«La state of affairs est intenable», a déclaré mercredi le président de la centrale syndicale, Jacques Létourneau, qui a déploré du même souffle l’impression négatif des réductions budgétaires sur les providers à la inhabitants.
En épluchant les paperwork budgétaires du ministère de la Santé et des Providers sociaux, la CSN a constaté que la croissance annuelle du financement de ses hôpitaux et autres établissements s’est située à 6,1% de 2004 à 2010, puis à 1,6% de 2011 à 2014. Elle a par la suite été abaissée à 1,four% de 2013 à 2015, puis à 1,26% en 2016-2017.
Or, pour couvrir l’augmentation des frais de santé et des providers sociaux découlant du vieillissement de la inhabitants, de la croissance démographique et de l’inflation, ces établissements devraient avoir droit à une hausse de financement de four,three% par année, d’après des chiffres du ministère des Funds. Les hôpitaux et autres établissements de santé disposent ainsi de moins de moyens pour offrir les mêmes providers, a déduit la CSN. Celle-ci a estimé que leur manque à gagner s’élevait à 2,994G$ depuis 2013-2014 en raison des faibles majorations de leur finances.
«Le finances proceed à augmenter un petit peu, a convenu le président de la Fédération de la santé et des providers sociaux (FSSS-CSN), Jeff Begley, mais c’est parce qu’on a coupé des providers, pour notamment payer les médecins et les médicaments. Ça va juste aller en s’empirant.»
La half du price range du ministère de la Santé et des Providers Sociaux consacrée à la rémunération des médecins a bondi de 16,5% à 19,7% de 2010 à 2014, a souligné la CSN, alors que celle consacrée aux établissements de santé est passée de 37,5% à 35,2%.
Seulement pour la région de Montréal, près de 217M$ ont été retranchés des budgets des établissements de santé et des providers sociaux au cours de la dernière année, a déploré la CSN. Elle a précisé que les enveloppes dédiées à la santé mentale (-25M$), aux soins prodigués aux personnes en perte d’autonomie (20M$), aux laboratoires (-14M$), au soutien à domicile (-14M$) et aux soins des jeunes en difficulté (-10M$) ont entre autres été réduites.
La centrale syndicale est en practice de dresser un bilan semblable pour les autres régions du Québec.
«Le réseau est en practice de craquer et on tient les providers à bout de bras, a dit M. Létourneau. Il y a des dérives importantes. Les providers ne sont pas accessibles alors il y a des gens qui font carrément le choix d’aller dans le privé ou encore ça se traduit par une hausse assez importante de l’absentéisme.»
Le cupboard du ministre de la Santé et des Providers, Gaétan Barrette, a insisté pour dire «qu’il n’y a pas eu de coupes en santé, mais un contrôle des dépenses». L’attachée de presse du ministre, Julie White, a expliqué qu’en raison de ce «contrôle des dépenses», de nouveaux investissements ont pu être faits, notamment pour l’embauche d’infirmière et de préposés aux bénéficiaires dans les CHSDL.
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