Perpétuer l’héritage artisanal

Metro Montreal

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Le cercle de fermières (CDF) de Saint-Laurent, le plus ancien de Montréal, fête ses 75 ans cette année. L’organisme, qui a pour however l’amélioration des circumstances de vie des femmes et de la famille ainsi que la transmission du patrimoine culturel et artisanal, lance un avis de recherche pour retrouver les membres fondatrices de 1942.

Avec une photograph prise en 1945 à la salle Saint-Joseph, la présidente actuelle, Rejeanne Houle, espère que des membres de l’époque ou leurs familles se reconnaîtront.

«Nous aimerions qu’elles nous contactent, notamment pour faire quelques entrevues, que nous pourrons ajouter à notre historique détaillé de notre affiliation sur lequel on travaille», explique-t-elle.

Mme Houle parcourt les pictures archivées dans leur native, au Centre des loisirs de Saint-Laurent. La plupart des pictures datent des années 1980 à 2010.

Elle souhaite également faire découvrir le cercle à de nouvelles femmes, de tous âges et toutes origines. Le CDF compte des femmes originaires du Pérou, du Viêtnam et du Liban entre autres.

Au-delà de l’artisanat, le cercle de fermières est un lieu d’échange.

«En plus d’avoir repris le tricot, j’ai découvert un groupe de femmes qui m’a bien accueillie et est à l’écoute», spécifie une des membres du conseil d’administration, Annie Roche-Grout.

Les célébrations seront clôturées en avril 2018. D’ici là, une messe commémorative se tiendra le 7 mai.

Histoire
Le premier cercle de fermières du Québec a été fondé en 1915, à Chicoutimi.

«Deux agronomes ont découvert des groupes de fermières lors d’un voyage à l’étranger et ont décidé d’importer le idea ici, où les femmes, dans les fermes, étaient seules toute la journée», raconte Mme Houle.

Le CDF de Ville Saint-Laurent fut le premier dans la région de Montréal, suivi en 1948 par celui de Sainte-Anne-de-Bellevue. Le territoire était essentiellement agricole à l’époque.

Près de 40 000 fermières, même si elles ne sont plus points du milieu agricole, continuent la recherche de l’authenticité et la transmission du patrimoine dans quelque 630 cercles à travers le Québec.

Causes
Plusieurs arts textiles, dont le tricot, la courtepointe, le tissage et la broderie ainsi que la delicacies sont à l’honneur au CDF. En plus de leur expo-vente, les fermières font de nombreux dons aux démunis.

«Nous faisons tous les ans des bonnets de bébé et des nids d’ange pour l’hôpital de LaSalle et le CHU Sainte-Justine», explique Mme Houle.

Elles tricotent également des couvertures pour les fauteuils roulants, qu’elles remettent aux centres d’hébergement Saint-Joseph-de-la-Windfall et Notre-Dame-de-la-Merci, à Cartierville.

«Nos dons vont également à la fondation OLO (œuf-lait-orange), qui contribue à la santé des bébés, en aidant les mères dès le début de leur grossesse», ajoute-t-elle.

Les 60 fermières de Saint-Laurent espèrent maintenant attirer de jeunes professionnelles dans leur cercle, notamment en planifiant davantage d’activités le soir.

Plus d’infos à
cfqstlau16@gmail.com
Rejeanne Houle: 514 331-9652
Annie Roche-Grout: 514 583-7345


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