Le ministre des Funds Éric Girard a procédé à un véritable bombardement de chiffres lors de son discours entourant le dépôt du finances 2023-2024. Parmi la myriade de montants annoncés attribués à la development, à l’entretien et à la subvention de logements dans la province, certaines de ces sommes ont fait particulièrement réagir divers acteurs de la métropole dont le cheval de bataille est l’accès au logement.
Le price range Girard consacre 1 G$ pour le logement au Québec et prévoit la development de 5250 logements sociaux et abordables. La plus grosse partie du portefeuille — 303,6 M$ — ira à la development de 1500 logements abordables. La composante logement du crédit d’impôt pour la solidarité est quant à elle bonifiée à la hauteur de 291,7 M$.
Au chapitre des logements sociaux, le gouvernement du Québec compte appuyer la création de 3300 logements AccèsLogis à coup de 191,5 M$. La somme de 105 M$ est aussi attribuée à la rénovation du parc d’habitations à loyer modique, qui dépérit.
Malgré tout, pour le Réseau québécois des OSBL d’habitation (RQOH), le gouvernement Legault «a fait la sourde oreille aux municipalités et aux specialists de l’habitation sociale et communautaire qui demandaient un investissement dans un vrai programme structurant apte à répondre aux besoins de la inhabitants».
Notons que la Ville de Montréal estime les besoins à 2000 nouvelles unités de logement social et communautaire par année, soit 10 000 logements sur cinq ans.
Le RQOH appuie ses dires en affirmant que «seulement 191 M$ – sur les 561 M$ nécessaires – sont investis pour débloquer une partie des logements déjà annoncés du programme AccèsLogis (3300 unités)». Un montant insuffisant, renchérit par voie de communiqué le Entrance d’motion populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), alors que «la Ville de Montréal à elle seule estime à 314 M$ les sommes supplémentaires nécessaires pour livrer les 1098 unités prévues qui ne sont pas déjà en voie de réalisation».
Tant le RQOH que le FRAPRU dénoncent également le fait que «la seule programmation supplémentaire de nouveaux logements pour les cinq prochaines années comprend 1500 unités dans le Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ), dont 500 sont réservées aux promoteurs privés à revenue».
«Si on veut créer une réelle various aux logements trop chers, il faut augmenter la proportion de logements hors marché, que ce soit des logements publics à loyer modique, des coopératives ou des OSBL d’habitation, où les locataires seront protégés contre les effets de la spéculation, les évictions et les reprises de logement», martèle la porte-parole du FRAPRU, Véronique Laflamme.
Dans la foulée de l’annonce de la baisse d’impôt annuelle de 1,7 G$, cette dernière fait remarquer que ce montant «aurait pu financer 10 000 logements sociaux par année».
«Une douche froide pour les ménages montréalais»
«Pressure est de constater que le gouvernement du Québec fait le choix d’ignorer la crise du logement, qui frappe de plein fouet Montréal», s’indigne la mairesse Valérie Plante par voie de communiqué.
Le chief de l’opposition officielle Aref Salem avance de son côté, dans un courriel envoyé à Métro, que les chiffres concernant la création de logements sociaux sont pour le moins «décevants». Il souligne ainsi la recommandation de la Société canadienne d’hypothèque et de logement de mettre les «bouchées doubles pour rétablir l’abordalibilité».
«La fin d’AccèsLogis, le seul programme dédié à la development de logements sociaux, est une douche froide pour les ménages montréalais en state of affairs de précarité», ajoute-t-il.
La CAQ a également eu droit à des critiques acerbes des autres partis politiques sur la query du logement social.
Le porte-parole libéral de l’opposition officielle en matière de funds, Frédéric Beauchemin, estime que la crise du logement «va s’empirer».
Son homologue du deuxième groupe d’opposition, le solidaire Haroun Bouazzi, affirme que le finances Girard confirme «l’arrêt de mort du logement social».
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