Évincé de son native en raison d’un nouveau projet immobilier, un OBNL qui œuvre à secourir des centaines de chats abandonnés cherche désespérément un nouveau toit à Rivière-des-Prairies.
Jusqu’à récemment, l’OBNL Minette à la rescousse était située dans une demeure du boulevard Saint-Jean-Baptiste, près du boulevard Perras. Ses bénévoles y ont soigné près de 500 félins en un an.
Christine Lapierre, ancienne bénévole à la SPCA et fondatrice de l’organisme, avait conscience du fait que cette maison inhabitée était vouée tôt ou tard à la destruction.
«Nous savions que nous allions devoir trouver une autre place. Mais aujourd’hui nous avons besoin plus que jamais d’un nouveau native afin de continuer notre travail», s’exclame Mme Lapierre.
Son travail consistait à traper les chats errants, veiller à leur stérilisation et s’occuper d’eux un sure temps au refuge. Parfois, les animaux étaient mis en famille d’accueil. Les autres étaient relâchés.
Il lui arrivait de trapper jusqu’à six chats par jour. Aujourd’hui, Mme Lapierre proceed malgré tout à trapper les chats errants du quartier, mais en plus faible nombre.
Selon les chiffres officiels transmis par la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA), 138 chats errants ont été stérilisés à RDP durant la période du 1er janvier au 30 juin. Contre seulement 79 en 2019 et seulement 27 en 2020 en raison de la pandémie.
Élise Desaulniers, directrice générale de la SPCA, souligne toute l’significance des organismes comme Minette à la rescousse. «Les bénévoles sont essentiels, ils sont les gardiens des colonies des chats» dit-elle.
Urgence
«Aujourd’hui personne ne veut nous louer de native, déplore Mme Lapierre. J’ai essuyé six refus déjà, automotive tout le monde pense que c’est bruyant et sale, ce qui n’est pas le cas.»
À la suite d’une plainte de voisinage, la SPCA et le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) sont venus contrôler et n’ont pourtant rien trouvé à dire. Tout était en règle.
«Le programme Seize-stérilisation-retour-maintien (CSRM) n’est pas suffisant», selon Mme Suzanne Décarie conseillère d’arrondissement pour le district Pointe-aux-Trembles. «Il y a un service manquant et ce style de refuge est utile», ajoute-t-elle.
Très impliquée dans la trigger animale, la conseillère du district PAT dit avoir déjà trouvé une place non loin du parc de Pointe-aux-Prairies. Christine Lapierre compte sur l’aide et le soutien des élus pour trouver rapidement un native proche de Rivière-des-Prairies afin de reprendre son activité.
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