Il nie être un bras droit du parrain de la mafia

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Le principal individu visé par les perquisitions anti-mafia survenues la semaine dernière à Laval nie être un bras droit du parrain intérimaire de la mafia montréalaise.

Au cours d’une brève entrevue accordée cette semaine à notre Bureau d’enquête, Steve Ovadia a voulu défendre sa réputation.

«Je ne suis pas le bras de personne, je n’ai jamais été le bras droit de personne, c’est tout», a-t-il affirmé.

Le 15 septembre dernier, l’Escouade régionale mixte (ERM) de la Rive-Nord débarquait à cinq adresses sur l’île de Laval. Ces perquisitions survenaient dans le cadre d’une enquête anti-mafia.

C’est la obscure d’incendie dans les cafés­­ italiens de Montréal, survenue dans la semaine précédente, qui a incité la police à devancer cette série de perquisitions­­.

Parmi les adresses visitées par les policiers, celle de la résidence de Steve Ovadia, sur la rue Basinet. De l’avis de nos sources policières, celui-ci serait l’un des bras droits de Stefano Sollecito, le parrain intérimaire de la mafia. Ces prétentions sont contestées par le principal intéressé.

Amalgames

Ovadia, surnommé «Steve the Jew» dans le milieu, affirme également être victime de certains amalgames.

Bien qu’elles n’aient pas de lien avec les attaques perpétrées à l’aide d’objets incendiaires sur les cafés italiens, les opérations policières lavalloises visaient à accentuer la pression sur le crime organisé­­ italien.

C’est pour éviter d’y être associé que Steve Ovadia tient à préciser qu’il n’est pas impliqué dans la obscure d’incendies survenus dans les cafés italiens. «Je ne suis impliqué d’aucune façon dans les incendies criminels, la SQ vous le dira. Je ne suis accusé de rien. Je n’ai jamais été arrêté ou accusé de toute ma vie»,

a-t-il déclaré à notre Bureau d’enquête.

Menottes

Le jour de la perquisition, des pictures d’Ovadia menottes aux poings ont été captées par les caméras de TVA Nouvelles. Celles-ci pouvaient laisser penser qu’il tentait de fuir la police.

Le principal intéressé précise que ce n’est pas le cas. Il affirme que ce n’est pas la police qui l’a fait paniquer, mais plutôt la présence de représentants des médias stationnés devant chez lui.

Ovadia a été remis en liberté à la suite de cette opération policière et ne fait à ce jour l’objet d’aucune accusation criminelle­­.

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