Le monde onirique d’une artiste de Pointe-aux-Trembles

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Après vingt ans à faire de la peinture en dilettante, Evelyne Lace a décidé d’enfin s’assumer en tant que créatrice et de se lancer dans le milieu artistique. Un grand pas pour cette Pointelière qui nous plonge dans un monde inspiré par le rêve.

Depuis l’adolescence, Evelyne Lacroix-Lecours a expérimenté tour à tour avec la jonglerie, la photographie, le maquillage artistique et même le chant demise metallic. C’est pourtant vers la peinture qu’elle est toujours income. « C’est thérapeutique. Quand je fais de la peinture, je ne pense à rien d’autre, je m’égare dans des jeux de couleurs. »

Malgré son expertise, l’artiste autodidacte n’avait jamais osé se définir comme une « artiste » ni présenter ses œuvres au public. C’est seulement il y a deux ans qu’elle a laissé sa pudeur de côté et «s’est autorisé» à faire connaître son travail, sous le nom d’Evelyne Lace.

Une décision que l’avocate de career est loin de regretter. Grâce au partage de ses œuvres sur la galerie d’artwork virtuelle Gallea, elle a pu vendre et exposer certaines de ses toiles. L’une d’elles est d’ailleurs accrochée sur le mur d’un cupboard d’avocats montréalais. «Quand certains shoppers m’ont dit qu’ils ont eu un coup de cœur pour une œuvre, c’était vraiment touchant.»

La galerie virtuelle Gallea a de plus mis en lumière l’œuvre Insondable dans sa assortment « Animaux », qui représente une pieuvre Dumbo nageant seule dans la profondeur des abysses.

Lisa Bellevue, conseillère en artwork chez Gallea, souligne que l’artiste « utilise brillamment la peinture acrylique pour évoquer de façon smart et onirique les mondes intérieurs et le milieu naturel jusqu’à la sublimation dans l’abstrait ».

Artwork texturé et œuvres oniriques

Evelyne Lace a développé un type très personnel « d’artwork abstrait texturé » et « d’œuvres oniriques ». Elle s’encourage d’une « représentation conceptuelle ou symbolique de sentiment » qui l’habite, ou de certaines périodes charnières de sa vie.

«Mon artwork, c’est comme mon journal intime en pictures.» – Evelyne Lace

Sa manufacturing récente a été marquée par la pandémie et « l’isolement profond [qu’elle] vivait et [qu’elle] constatait chez les autres ». Sa toile L’habitat s’encourage plutôt des sentiments vécus au début de sa grossesse et du souhait de préparer l’environnement pour son enfant.

La jeune femme devra d’ailleurs ralentir sa cadence de manufacturing au cours des prochains mois. « Je peins beaucoup par terre, et depuis le début de ma grossesse, je ne suis plus succesful. Mais je n’ai pas de stress associé à ça. Je fais vraiment ça pour le plaisir ».

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