Le cidre du Québec comme vous ne l’avez jamais bu 

Metro Montreal

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Une nouvelle histoire d’amour est en practice de s’écrire entre les Québécois.es et le cidre qui se réinvente après avoir été trop souvent délaissé au revenue d’une pinte de bière ou d’un verre de vin. Alors que le pageant Soif de cidre vient de se terminer, Métro vous suggest un tour d’horizon des cidres d’ici à découvrir sans tarder!

Alors qu’il y a quelques années, le cidre de glace liquoreux et sucré connaissait son heure de gloire, le palais des Québécois.es a bien changé souligne Catherine St-Georges, directrice générale des Producteurs de cidre du Québec, et les cidreries ont suivi la tendance. «Aujourd’hui on revient vers des cidres plus secs, mais on développe aussi des arômes et des textures plus complexes», note-t-elle.

En conséquence, l’univers du cidre s’est grandement élargi et diversifié ces dernières années. Ainsi, on trouve maintenant plus de productions à échelle artisanales, autant dans les cidreries urbaines – à Montréal, à Québec et ailleurs – que dans les fermes cidricoles dispatchées partout sur le territoire.

Cidres nature et au marc de raisin

Au cours des dernières années, plusieurs producteur.trice.s se sont lancé dans le développement de cidres nature. On parle ici de cidres élaborés à partir «de levures indigènes et de pommes sauvages plus acides», explique Catherine St-Georges. Le résultat: un brevage acidulé, frais et fort en caractère.

Mais la tendance est aussi à la création de cidres hybrides, comme ceux au marc de raisin, fermentés avec les peaux de raisins (rouges ou blancs) utilisés pour faire du vin. Cette hybridation donne «plus de corps au cidre et crée un mélange de palettes aromatiques très intéressant entre le raisin et la pomme», remarque l’experte. «Ils font d’excellents cidres de desk!», ajoute-t-elle.

Cidres fruités et arômes d’ici

Laissant libre cours à leur créativité, les producteur.trice.s de cidre allient la pomme à toute sortes d’arômes. On retrouve évidemment des cidres fruités à la fraise, à la framboise, au bleuet, à la camerise, mais aussi des cidres au houblon – qui rappellent évidemment la bière – ou aux aromates.

Et se sont souvent des saveurs bien québécoises qui inspirent les créateurs: sapin baumier, amélanchier, sureau et. «L’innovation infinie de ce côté là», souligne Catherine St-Georges.

Grâce à toutes ces nouveautés, «le cidre n’est pas campé dans un seul contexte, résume-t-elle, il se prête à toutes les events: on peut le boire à desk, pour l’apéro, en faire des cocktails, ou le servir en digestif.»

Nos trois coups de coeur du pageant

  • «Alternance» de la Ferme Cidricole Équinoxe: un cidre sur marc de raisin au goût subtil, à mi-chemin entre le vin orange et le cidre.
  • «Les fougères poussent trop vite» de la cidrerie Intrus: un cidre parfaitement rafraîchissant aux saveurs de sureau et de fraise.
  • «Itou» de la cidrerie urbaine Sauvageon: un cidre aux gadelles (ces petits fruits qui ressemblent à la groseille) joliment acidulié.

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